Mc Solaar: Jumelles

Je m'appelle X, elle s'appelle YJe veux tre prs d'elle comme le sont ces deux lettresQuand je l'ai vue dans cette bibliothqueUne onde de bonheur a envahie ma tteSeule, elle lisait du DoltoJe l'observais frtillant. Envie de faire des saltosQuand on s'est regard elle a souri. Double CheeseJ'avais comme envie de lui offrir des doubles bisesAvant la fermeture elle m'a abordSe disant flatte d'tre regardeM'a demand mon phone et puis m'a dit j't'appelleAvec une voix sincre et chaude comme dans un gospelJ'ai attendu deux ans, qu'enfin l'amour sonneMaudit mon tlphone comme les TelecomEt j'crois que l'amour ne m'aime pasQuand on m'dit "t'en a connu d'autres" je rponds "mme pas"Elle a fait la belle, puis s'est fait la belleElle s'est vanouie comme les Tours JumellesElle a fait la belle, puis s'est fait la belleJe sens que je sombre comme les Tours JumellesEt puis un jour elle m'appelleAllo Monsieur X. Sa voix sensuelle.Me donne rendez-vous prs du Mtro GatSi seulement, j'avais le don d'ubiquitJ'ai achet des roses rouges ainsi que des rosesPour dfendre ma cause prpar de la proseGenre: "si le bonheur doit tre partagJ'te donnerai toute ma part pour ne pas te doubler."Mais quand j'arrive elle est avec un type.Ils s'embrassent tendrement Je trouve cela cynique.Ca faisiat tant de temps que j'attendais cette heure.Quand elle m'a regard, j'ai fait tomb les fleurs.Elle a fait la belle, puis s'est fait la belleElle s'est vanouie comme les Tours JumellesElle a fait la belle, puis s'est fait la belleJe sens que je sombre comme les Tours JumellesJe suis rest ttanis. Comme un homme, un vraiViolemment touch. Comme un homme, un vraiJ'ai senti sur ma joue qu'une larme perlaitPuis j'clatais en sanglots. Comme un homme, un vraiMais tu sais dornavant les histoires sont bellesCell que j'observais tait sa soeur jumelleElle voulait savoir si j'avais des sentimentsPuis m'a dit calmementQu'elle avait retrouv mon numro le matin mmeQue dans son grand lit vide, elle attendait mes "je t'aime"Qu'on allait ratrapper tout le temps perduEt que "dornavant on ne se quitte plus"La morale de cette histoire s'il y en a une.C'est que toute personne a sa moiti sous la luneElle s'est vanouie comme les Tours JumellesJe sens que je sombre comme les Tours Jumelles